L\'autre règle de DIPLO par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE

L\'autre règle de DIPLO par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE

d. Soutenir une attaque avec une armée

 

 

d. Soutenir une attaque avec une armée :


 

Il est bien noté que: avancer est un ordre différent, proposé juste dans un des articles précédents.


Déjà le convoyage est une trouvaille, mais alors l’ordre de soutenir — à partir d'unités statiques — c’est génial… Cependant, il est nécessaire de bien comprendre sa raison d’être et son fonctionnement.

Dans la règle originale, quelques soucis dans la gestion de cet ordre imposaient notamment de ne pas pouvoir placer plusieurs armées ou flottes ensemble sur une même région. Avec les modifications proposées dans cette variante, et expliquées au mieux par des exemples, ensemble tout devient possible… ou presque !

 

Pourquoi le soutien dans une attaque ?

 

C’est pour éviter le déplacement d’une armée tout en la rendant active dans un combat

Un peu comme si, de son poste fixe, l’artillerie était en pleine action pour bombarder l’ennemi pendant que les troupes avancent vers la victoire !

Exemple : Je peux souhaiter que l’armée de Prusse et celle de Silésie attaquent l’armée de Berlin, sachant qu’à deux contre un, je gagne le combat.

Et je note :

A. Pru  Ber.

A. Sil  Ber.

A. Ber XXX.

Mes deux armées se déplacent donc pour attaquer Berlin et l’armée de Berlin doit fuir, (à Kiel, pourquoi pas ? Car libre). Ce n’est pas si mal, mais je laisse la Silésie sans armée alors que je suis intéressé à la saison prochaine par une visite de la Bohème… Alors, je puis utiliser le principe du soutien et laisser mon armée de Silésie sur place tout en gagnant le combat de Berlin. Mes ordres deviennent : l’armée de Silésie soutien l’armée de Prusse qui attaque Berlin… ce qui se note :

A. Sil S A. Pru  Ber.

 

 

Sans donc déplacer l’armée de Silésie, elle permet par son soutien statique, l’attaque réussie de l’armée de Prusse sur la région de Berlin.

Soutenir — tout en restant sur sa position — donne à une autre unité (de son pays ou d’un pays allié) qui se déplace dans une région, une force de plus au combat.

C’est très utile de bien manier cette technique pour avoir quelques chances de gagner une partie.

Alors bien entendu des précisions s’imposent en lien notamment avec l’époque dans lequel le jeu se situe (communications délicates entre les unités combattantes) et surtout pour le bon fonctionnement des règles :


1) Il faut nécessairement que la région où une unité soutient, soit frontalière avec celle de l’unité qui attaque ET celle de l’unité attaquée.

Comme nous venons de l'expliquer, voici comment le démontrer au moyen de deux exemples : si l’armée de Berlin attaque la Silésie, soutenue par l’armée de Munich : oui le soutien est possible. Mais si l’armée de Berlin attaque la Silésie, l’armée de Bohème doit aussi attaquer la Silésie pour gagner : pas de soutien possible entre les deux armées car pas de frontière commune entre Berlin et la Bohème. 

2) Des armées de pays différents peuvent se soutenir en attaque.


3) Une armée peut soutenir une flotte dans son attaque si elle située en région côtière frontalière et qui attaque une autre région côtière frontalière.


4) Une armée ne peut pas soutenir une flotte en région maritime qui attaque une région côtière ou maritime.

 

 

 

 


 

 




28/04/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour