L\'autre règle de DIPLO par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE

L\'autre règle de DIPLO par Yves Philippe de FRANCQUEVILLE

g. Briser un soutien et comment éviter de se faire briser un soutien

 

 

 

g. Briser un soutien et comment éviter de se faire briser un soutien :


 

Si une unité soutient une autre unité et qu'elle se fait attaquer… le soutien est donc brisé car elle doit s'occuper de son combat et créer le "stand of".

Si plusieurs unités sur une même région soutiennent une autre ou même plusieurs régions différentes, et se font attaquer par une seule unité, ou même plusieurs, l'on considère qu'il y a nécessité pour le joueur qui se fait attaquer de choisir au cours de la résolution des ordres le ou les soutiens brisés, afin de se défendre de cette ou de ces attaques. Les unités n'entrant pas dans le combat peuvent alors poursuivre leur soutien.

 

Comme une unité ne peut soutenir qu’une seule unité lors d’un ordre… de la même manière, une unité seule en attaque d’une région où se trouvent plusieurs unités en train de soutenir, ne brise qu’un seul soutien !

 

C'est expliqué au mieux par l’exemple qui suit…


Attention : 

 si plusieurs armées de pays différents (couleurs différentes) attaquent une même région — comme l’on considère les ordres joués en même temps et comme il n’est pas possible d’être deux forces ennemies sur une même région, pour casser les soutiens — cela se comptabilise combat par combat : les attaques par différentes puissances ou pays ne permettent pas d’additionner les forces pour briser les soutiens…


Situation : l’armée de Bourgogne attaque Munich et l’armée du Tyrol attaque Munich. Les deux armées de Munich soutiennent l’armée de Berlin qui attaque la Silésie.

Écriture des ordres :

A. Bou — Mun.

A. Tyr — Mun.

A. Sil XXX.

2A. Mun S A. Ber — Sil.

A. Ber — Sil.

Résolution des combats : Nous constatons que les deux armées qui attaquent Munich ne sont pas issues de la même Puissance. Même alliées on ne peut mélanger les couleurs !

On détaille…

a) Suivi des unités en mouvement : l’armée de Bourgogne attaque les deux armées de Munich et brisent UN soutien lors de ce combat. L’armée de Bourgogne est en infériorité numérique face aux deux armées de Munich et doit retourner sur sa position. Aussi, l’armée du Tyrol attaque les deux armées de Munich et brisent UN soutien. L’armée du Tyrol est en infériorité numérique face aux deux armées de Munich et doit retourner sur sa position. Munich garde donc UNE unité de soutien pour Berlin qui attaque la Silésie.

b) Avec les unités statiques : La Silésie est en infériorité numérique face à l’armée de Berlin soutenue par l’armée de Munich. L’armée de Silésie doit fuir (en Bohème par exemple) et L’armée de Berlin prend possession de la Silésie.

 

 

Deux petites variantes qui changerait tout :

1) DEUX armées de Bourgogne attaquent Munich… Là les deux soutiens de Munich pour Berlin sont brisés et l’armée de Berlin se trouve en "stand of" avec l’armée de Silésie !

2) L'armée du Tyrol qui attaque Munich est comme pour celle de la Bourgogne qui attaque Munich, du même pays : la France. Là les deux soutiens de Munich pour Berlin sont aussi brisés et l’armée de Berlin se trouve donc en "stand of" avec l’armée de Silésie !

 

Ici, encore et toujours un point de règle à bien saisir :


Le soutien se fait TOUJOURS à partir d’une unité statique.


C’est le bombardement méthodique d’une unité ennemie pour la freiner dans son attaque de la région que nous souhaitons soutenir.

C’est donc pour cela que le fait de déplacer une de ses armées ou flottes vers une région où se trouvent déjà une ou plusieurs de ses propres unités ne crée pas un soutien car une armée en « déplacement » n’engage pas le soutien d’une unité attaquée.

Et oui, il faut juste comprendre cette réalité géopolitique : nous sommes en 1901; les communications sont délicates à cette époque et… c’est bien entendu une énorme excuse pour expliquer la bonne validité de cette règle au-delà du fait que je n’ai pas trouvé d’autres solutions !


Une unité en déplacement est « sans lien de soutien de défense » avec l’unité qu’elle peut rejoindre, du même pays… 

(Voir cela dans la résolution des combats notamment avec les exemples 3 et 4).

 

Il est fort, cet ordre de soutien de défense : il permet de donner à une ou plusieurs armées ou flottes attaquées, cette unité supplémentaire, bien précieuse, en défense… alors que cette unité n’est pas sur le lieu du combat.


Voilà l’artillerie en action ou encore les canons des vaisseaux postés à quelques lieues de là, et qui pilonnent méthodiquement les ennemis venant sur le territoire à protéger.

 

Mais l’armée ou la flotte qui soutient ne se déplace pas !

 

 

 

 


 




28/04/2011
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